Questionnaire littéraire (suite et fin)
Quatre écrivains que je ne lirai probablement plus
C'est la question à laquelle il m'est le plus difficile de répondre. Je lis par plaisir, rarement par obligation, jamais pour satisfaire aux diktats de la mode et j'abandonne la lecture d'un livre qui n'aurait pas su me séduire au bout du premier chapitre. J'ai donc a priori aimé tout ce que j'ai lu. Tout au plus les goûts changent-ils au fil des années. Je peux écrire aujourd'hui que je n'aimerais pas relire les grands romantiques qui ont enflammé mon adolescence comme Chateaubriand et ses Mémoires d'outre-tombe. Leurs élans lyriques ne trouvent plus guère d'écho en moi...
Il en est de même pour Lamartine et son célèbre lac : "O temps suspends ton vol et vous heures propices suspendez votre cours ..." Et pourtant, ces vers fameux me reviennent à l'esprit chaque fois que je me promène au bord du lac du Bourget. Tout romantisme ne serait donc pas mort ...
(photo du Lac du Bourget depuis La Chambotte)
D'accord, il n'y en a pas quatre mais je n'en trouve pas d'autres !
Quatre écrivains que j'emporterais sur une ile déserte
Pas trop déserte quand même hein ? En attendant le passage du prochain voilier, cargo, paquebot ou aéroplane, j'aimerais me plonger dans une de ces sagas qui content la vie, les combats, les réussites et les échecs d'une famille sur plusieurs générations comme les Semailles et les moissons de Henri Troyat.
Ou encore, dans un tout autre style, la série marseillaise de Yann de l'Ecotais qui nous fait partager la vie de la famille de Porteillan depuis la fin de la Grande Guerre (quand l'étang de Berre était encore un paradis) jusqu'à nos jours.
Les quatre premiers de ma liste de livres à lire (ou relire)
Mais tu as tout pour être heureuse de Nicole de Buron, pour sa bonne humeur.
De toute urgence de Lorraine Fouchet parce que Nicky de la maison d'Alanic m'a donné envie de le lire.
L'exil est mon pays d'Isabelle Alonso pour le thème abordé.
La maison aux esprits d'Isabel Allende pour me replonger dans cette truculente saga sud-américaine où les fantômes se mêlent à la vie quotidienne de quatre générations de Trueba.
Les (presque) quatre derniers mots d'un de mes livres préférés
"Florentino Ariza connaissait la réponse depuis cinquante-trois ans, sept mois, onze jours et onze nuits. Toute la vie, dit-il"
C'est de García Márquez et c'est la dernière phrase de l'amour aux temps du choléra.
Merci Gato Azul de m'avoir fait dépoussiérer quelque peu les rayons de ma bibliothèque. J'ai pris beaucoup de plaisir à le faire en votre compagnie. Si celà vous a plu, répondez à votre tour à ce questionnaire totalement livre d'accès et faites m'en part pour que le rat de bibliothèque que je suis puisse aller se promener sur d'autres rayonnages !