Petite virée à Genève
Il y a eu ces week-ends de janvier aux dimanches d'hiver gris et froids un rien tristounets. Et puis il y a eu ce dimanche après-midi où sont arrivés nos amis, apportant avec eux, d'un coup d'un seul, plein de soleil et de chaleur dans notre maison.
Autour d'un plat uruguayen préparé par mon mari (un "ensopado", surprenant mélange de pâtes, tomates, pommes de terre, carottes et chorizo) et en buvant du vin argentin, nous n'avons pas refait le monde (trop tard pour nous ...) mais avons partagé dans la joie et la bonne humeur (ce n'est rien de l'écrire) nos souvenirs d'enfance, nos passions et surtout nos pays : Argentine, Suisse, Uruguay et France. Que du bonheur !
Le lendemain matin nous avons remis ça au petit déjeuner qui s'est terminé ... à 11 heures. Une fois nos amis repartis sur Paris, mon mari et moi nous sommes retrouvés le moral au beau fixe et avons décidé, pour profiter de cet exceptionnel lundi de congé, de faire une petite virée à Genève. J'avais l'habitude d'y aller le jeudi avec ma grand-mère (Genève n'est qu'à 50 kilomètres d'Annecy) et j'ai retrouvé ma joie de petite fille en parcourant notre itinéraire. C'est parti !
La circulation n'étant pas très facile à Genève et nos plaques 74 n'incitant guère nos amis genevois à la bienveillance (vieilles rancunes ...), nous avons laissé notre voiture en périphérie et avons emprunté le tram. Il a bien évolué depuis mon enfance mais reste un moyen de transport particulièrement agréable et efficace.
Le pélerinage a commencé comme il se doit par la rue du Marché. Si les grandes marques internationales l'ont malheureusement envahie, l'architecture elle n'a pas changé. Quelqu'un saurait-il me dire ce qu'était à l'origine ce bâtiment qui avait des airs de palais à mes yeux de petite fille ?
La rue du Marché et ses commerces de luxe, ici Caviar House
et là Davidoff,
le roi du havane.
Place du Molard j'ai vainement cherché le Grand Passage, qui s'appelle désormais Globus. Je me suis consolée en écoutant ce joueur d'orgue de barbarie. La corbeille orange abrite ... un chat ! Cliquez sur la photo et regardez bien, on voit le bout de son oreille derrière la roue gauche.
De la Place du Molard nous sommes passés à la place du Lac pour rejoindre le pont des Bergues. Belle vue sur le pont du Mont-Blanc et le fameux jet d'eau.
Une petite visite à Jean-Jacques (Ile Rousseau) et comme il faisait froid, TRES froid ...
... nous nous sommes offert un café. A mon avis, la torréfaction suisse est la meilleure que je connaisse, donnant un café tout à la fois fort en goût et sans aucune amertume. Il est toujours servi avec un petit pot de crème.
Je ne pouvais terminer ce pélerinage en enfance sans cette délicieuse gourmandise qui me fait toujours autant craquer : les vermicelles de marrons. De la purée de marrons sucrée sur une base crémeuse (chantilly ? avec quoi ? si quelqu'un a la recette ...)
Puisque je vous ai parlé d'enfance et pour faire plaisir à Tillou (c'est bien parce que c'est toi Tillou !) qui m'a taguée ici, voici le scoop de ce dimanche, yo Catherine dans les années 50 !